• http://2.bp.blogspot.com/-A6gsV2w21cQ/T5UXP6ZdtSI/AAAAAAAAACo/GJXq18Uo4As/s320/The+Junipers+-+Paint+the+Ground+-+with+border.jpg

     

    Le premier album de The Junipers,  Cut your key, faisait partie des disques que j'écoutais le plus lors de la naissance de Camille et Coralie. Certainement aidé par cet événement, il avait d'ailleurs fini en très bonne place de ma  rétro 2008.

     

    En cette riche semaine de mai (varicelle des mêmes demoiselles, les 39 ans de votre serviteur, ...), j'apprends que le groupe anglais (ils sont de la région de Leicester) ont publié, fin février, un nouvel album en auto-production (et uniquement au format numérique pour l'instant, apparemment) intitulé Paint the ground.

     

    10 chansons pour 27 minutes, c'est ce qui s'appelle aller directement à l'essentiel !

     

    Leur pop-folk est toujours aussi psychédélique, lumineuse et remarquable.

    On pense bien entendu régulièrement aux Byrds, mais aussi occasionnellement à ... Neil Young (il y a un peu de Harvest dans la batterie de They lived up in the valley).

     

     

    Ne vous disais-je pas encore récemment que j'entendais du Neil Young un peu partout ?

     

    Il m'est décemment impossible de mettre moins de 9 / 10 à ce superbe écrin.

     

    Paint the ground est en écoute sur Spotify et Grooveshark.



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  • http://f0.bcbits.com/z/21/92/2192990074-1.jpg

     

    Une très jolie pochette pour un très bel album ...

     

    A quiet house, de l'anglaise Julie Murphy, devrait logiquement figurer en bonne place de mon classement féminin de 2012.

     

    Disque de folk acoustique (piano / voix [+ occasionnellement harpe et trombone]), il est en effet l'une des oeuvres les plus délicates et dépouillées (qui a dit "austères" ?) que j'ai pu écouter depuis le début de l'année.

    J'espère simplement que la voix de Julie, qui peut paraître au début un peu plaintive, n'en dissuadera pas trop parmi celles et ceux d'entre vous curieux de goûter à ce petit bijou.

     

     

    Le successeur de Lilac Tree, qui, en comparaison, semble presque enregistré avec un big band, aura donc mis dix ans à voir le jour. L'attente valait le coup.

     

    Verdict : 9 / 10 8,5 / 10

     

    A quiet house est en écoute intégrale sur Bandcamp.

     

     


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    J'avais eu le tort d'écouter les deux premiers albums d'Hurray for the Riff Raff d'une oreille fort distraite. Je trouvais leur americana-folk(-rock) sympathique mais sans grand relief. Et puis, suivant les conseils fort avisés de l'ami Hervé, je me suis replongé dans l'écoute de Young blood blues (2010) et de It don't mean I don't love you (2008). Une plus grande attention m'a permis de me rendre compte que la musique de ce groupe originaire de la Nouvelle-Orléans, si elle n'était pas révolutionnaire, méritait néanmoins bien davantage d'intérêt.

     

    Sincère et respectueux, le groupe de la compositrice-interprète Alyne Lee Segarra délivre une vision dynamique et dépoussiérée d'un genre musical qui nous donne pourtant régulièrement l'impression de tourner en rond sans plus rien avoir à offrir. L'élément le plus remarquable autour d'Hurray for the Riff Raff est l'apparente facilité avec laquelle le groupe semble jouer de tous les codes inhérents au genre pour le décomplexer, tout en respectant la tradition, et le rendre facilement écoutable par tous.  

     

    Lenore, sur It don't mean I don't love you, est tout bonnement l'une des plus belles chansons que j'ai entendues, tous genres confondues, ces dernières années.

     

    A peine le temps de (re-)découvrir ces deux albums (je dois encore écouter leur EP de 2007, Crossing the Rubicon) que paraît déjà leur successeur, Look out mama.

     

    Si le groupe continue d'y creuser son sillon en conservant la nature simple et subtile de ses compositions, il essaie  d'aller plus loin dans sa palette de sons : il se frotte en effet au yodle (sur la chanson-titre), rockabilly et même à la pop intelligemment psyché (sur Ode to John and Yoko) et au rock (Lake of fire), par exemple.

     

    Et il le fait plutôt très bien, pusique le résultat se révèle des plus agréables.

     

    Troisième album pour Hurray for the Riff Raff, troisième réussite

     

    En modernisant quelque peu son univers sonique, le groupe chercher sans aucun doute à s'offrir une audience un peu plus étendue. Il le fait sans le moindre début de travestissement de sa musique.

     

    Rassurez-vous, ce n'est pas encore demain que le groupe fera la une des grandes revues, nous pouvons le conserver encore un peu pour nous.

     

    Verdict : 8(,5) / 10

     

    Look out mama est en écoute intégrale sur Spotify et Grooveshark.

     


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  • http://f0.bcbits.com/z/80/17/801703134-1.jpg

     

     

    Au programme d'aujourd'hui, Where we go, we grow, premier album d'un groupe new-yorkais, Friendly Strangers qui nous offre une très belle démonstration de l'excellente santé de la musique traditionelle (banjo, mandoline, violon,accordéon, ...) et contemporaine d'origine irlandaise.

     

    Where we go, we grow est un formidable recueil de chansons celtico-folk de notre temps qui n'hésite pas à faire écho à des musiciens en dehors de leur champ musical. Sur Ezekiel, on croirait ainsi entendre ... Nick Cave.

     

    Bref, une bien jolie réussite.

     

    Verdict : 8,5 / 10

     

    Where we go, we grow est en écoute sur Bandcamp.

     


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  • http://f0.bcbits.com/z/30/52/305292985-1.jpg

     

    Bill Mallonee oeuvre dans l'ombre de l'americana depuis une bonne vingtaine d'années pour plus de 40 albums au compteur (que ce soit en tant que membre des Vigilantes of Love entre 1991 et 2001, ou en "solo") et des collaborations en grand nombre, notamment avec Emmylou Harris, Peter Buck, Buddy Miller, ...

     

    En marge à sa production officielle, Bill Mallonee enregistre, au rythme de deux ou trois par an, sur un quatre-pistes, des albums uniquement disponibles en téléchargement qu'il publie dans une série appelée WPA (Works (in) Progress Administration).

     

    Notre disque du jour, Hardscrabble dreams, est le volume 13 de cette série.

     

    Comme vous devez vous en douter, la production, rudimentaire et dépouillée,  libère le musicien de toutes les contraintes habituellement inhérentes au travail en studio, lui permettant ainsi d'aller directement à l'essentiel, sans fioriture aucune, et l'obligeant par là-même à écrire des mélodies plus fortes et mémorables.

     

    L'objectif est atteint sans la moindre difficulté sur ce remarquable Hardscrabble dreams, dont je recommande l'écoute une après-midi pluvieuse ou un jour d'élections présidentielles. C'est le cas aujourd'hui.

     

    L'album, ainsi que d'autres volumes des WPA, sont à découvrir sans plus attendre sur Bandcamp.

     

    Verdict : 8 / 10

     


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  • http://f0.bcbits.com/z/38/55/3855925079-1.jpg

     

    Tandis que Will Oldham publie ces jours-ci ce qui me semble être, après deux écoutes, son pire album de tous les temps de tous les univers confondus (le meatloafien et folklorikitsch écossais The Marble downs, enregistré en compagnie de Trembling Bells), le Canadien (encore un ...) Tyler Butler, nous offre Winter King, un très bel album de folk acoustique, mélancolique et dépouillé  que n'aurait sans doute pas renié le Bonnie Prince Billy de la grande époque.

     

    Un chouïa (vraiment un petit chouïa) trop monotone pour passer la barre de l'excellence, ce Winter King n'en est pas moins d'une beauté limpide et saisissante, faisant ainsi  directement passer Tyler Butler dans la rubrique des jeunes auteurs à suivre absolument.

     

    Prends garde à toi, Will, la relève est prête !

     

    Verdict : 8,5 / 10

     

    Winter King est en écoute intégrale sur Bandcamp.

     


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  • http://glasspaperweight.files.wordpress.com/2011/11/under-your-shadow.jpg

     

    Je n'avais jamais entendu parler d'Al Tuck avant jeudi dernier.

     

    Je lui suis désormais redevable de ma plus belle découverte de l'année. Je ne parle pas ici d'album préféré de l'année (quoique ...), mais bien de plus belle découverte de l'année.

     

    Tout a commencé par la réflexion que j'écoutais de plus en plus de folk canadien depuis deux-trois ans. Canada, patrie de Neil Young, même si ce dernier est passé de l'autre côté de la frontière depuis fort longtemps.

     

    Canada, pays d'origine de Jerry Leger, auteur de Traveling Grey (Spotify), mon disque préféré de 2011 (jusque maintenant ? ).

    Canada, pays de Bahamas, qui m'a offert, avec Barchords un de mes premiers émois de 2012.

    Canada, pays de ...

     

    Fort de ce constat, je me lançais le défi, jeudi soir, de me trouver un très bon album canadien en moins d'une demi-heure. Il me faudra finalement un peu moins de dix minutes. Je ne sais plus trop par quelle formule googlisante je suis passé, mais toujours est-il que je suis tombé, dès ma troisième requête, sur le nom d'Al Tuck dont je n'avais donc jamais entendu parler auparavant.

     

    Son nom était entouré d'une aura de "culte" bien suffisante pour intriguer l'amateur de folk-rock qui vit en moi : "Bring up Al Tuck’s name to any Canadian music insider, and you’d better find yourself a comfortable chair. Feist suspects that he might just be a living legend. Jason Collett called him the greatest songwriter of his generation. He is an awesome encyclopedia of popular music, a roving troubadour familiar with the inside of nearly every bar and club from coast to coast, and after almost 20 years in the business is one of Canada’s true hidden musical treasures (hidden, that is, unless you’ve been lucky enough to hear him."

     

    Un petit tour sur Spotify me permettait de trouver 3 albums et une compilation du musicien, folk-blues-rockeur de son état, âgé d'un peu plus de 45 ans.

    Parmi ceux-ci, se trouvait Under your shadow, publié en novembre 2011.

     

    J'étais foutu ..., dès les premières notes, irrémédiablement.

     

    Je me damnerai presque volontiers pour ces quelques chansons, 12 au total, toutes plus belles les unes que les autres. Beautés simples et ultimes de ces Saltwater cowboy, Ducktown, O come O come Emmanuel, ..., et de cette voix qui m'évoque (fort lointainement) un improbable mariage entre Nick Drake, Randy Newman et Vic Chesnutt (surtout sur Saltwater cowboy).

     

    Je n'ai pas encore osé attaquer l'écoute des autres albums, si ce n'est la compilation (très intéressante), All time favourites. Promis, je m'y essaie demain.

     

    Under your shadow et pleins d'autres choses encore sont en écoute intégrale sur Spotify et Bandcamp.

     

    Bonne écoute, en vous souhaitant la même tombée en amour que moi !

     

    Un extrait de la compilation évoquée plus haut :

     


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