• J'en suis venu à m'intéresser à The Pines il y a un peu moins de deux ans avec leur album Tremolo (2009) en apprenant que deux des membres du groupe étaient les fils de Bo Ramsey, guitariste de l'un de mes musiciens américains préférés, Greg Brown. que j'évoquais sur cette page il y a déjà fort longtemps, en 2008.

    Toute considération familiale mise à part, The Pines reviennent ces jours-ci avec leur 3ème album, intitulé Dark so gold, toujours fidèles à leur americana sombre et lumineuse, parfois oppressante mais ô combien relaxante.

    L'écriture musicale, les voix sont, de plus, de tout premier choix. 

    The Pines nous offrent, une fois de plus, un joli voyage immobile. Il n'y a qu'à fermer les yeux pour se laisser transporter. De ce point de vue, l'enchainement Rise up and be lonely / Be there in bells / Grace Hill, est en tous points remarquable. Le dernier morceau, Losing the stars, 100 % instrumental, est l'une des plus belles conclusions d'albums qu'il m'ait été donné d'entendre depuis fort longtemps.

    Dark so gold est, dans son genre, un album savoureux et majestueux, à découvrir sans plus attendre sur Spotify.

    Verdict : 9,5 / 10 


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  • Il y a quelques jours, j'achevais ma deuxième écoute du superbe Come Sunday (Spotify) de Charlie Haden & Hank Jones.

    Je me lançais alors dans le petit jeu du saut de lien en lien grâce à la rubrique "artistes similaires". Et, en à peine  ou  sauts, je tombais sur la fiche de Chris Brecht. Le nom et la pochette me plaisant bien, je tentais l'écoute.

    Heeeeeee-haaaaaa !

    De la country alternative comme je l'aime, entre DylanByrds, Jayhawks, Ryan Adams et Springsteen. Un bonheur simple que l'on saisit dès les premières notes. Il ne m'en fallait pas plus pour me mettre à adorer ce musicien basé à Austin, auteur de l'un de mes albums préférés de 2011, un classique instantané.

    Ses deux albums sont en écoute sur Spotify. Si The Great Ride (2008) est une véritable réussite, immédiate et réjouissante, j'ai une légère préférence pour Dead Flower Motel. Ne me demandez pas pourquoi

    En cadeau, un petit lien vers une session Daytrotter.

     


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  • Du folk-blues revivalisé en provenance directe d'Angleterre.

    Très Bonny Prince Billy, très Neil Young. Très Tom Waits, aussi.

    Hypnotique et brillant.

    Vous l'aurez compris, j'aime énormément.

    Dreamboatsafari est en écoute intégrale sur Spotify.

    A l'année prochaine !


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  • Très très belle production de folk-noir aux ambiances parfois "médiévales" que The memoirs of an outlaw, 3ème album de la chanteuse-compositrice-actrice anglaise Abigail Hopkins.

    Il m'est difficile de dégager ici une ou deux chansons préférées tant j'apprécie l'album dans son intégralité.

    J'admettrai juste que l'enchaînement 6-7-8, à savoir When Skylarks Fall / Miriam the Medium / If this is Love, m'enchante au plus haut point !

    [edit : (je réécoutais l'album juste avant la publication de ce billet) Allez, soyons fous ! Très inspiré du début à la fin, cet album est quasi-parfait dans sa seconde partie.]

    The memoirs of an outlaw est à écouter de toute urgence.  


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  • Joe Crookston nous propose avec sa nouvelle publication,  Darkling & the bluebird jubilee, un très chouette album de folk-americana : 12 compositions intimistes et chatoyantes vers lesquelles je retourne régulièrement depuis quelques semaines.

    Vraiment une belle surprise !


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  • Le chanteur-compositeur multi-instrumentiste Joseph Huber, basé à Milwaukee, Wisconsin,  jouit d'une petite réputation aux Etats-Unis en tant que membre des .357 String Band dont vous pouvez découvrir un album complet  sur Spotify.

    De ce côté-ci de l'Atlantique, je pense, sans lui faire injure, qu'il est virtuellement inconnu.

    Alors, qu'en est-il de ce Bury me here when I fall ?

    -comme sa pochette le laisse suggérer, nous avons affaire ici à un album acoustique. 

    -comme son titre l'indique, nous ne sommes pas ici face à une oeuvre très joyeuse, ce qui ne l'empêche pas d'être très belle de bout en bout (avec néanmoins une toute petite réserve [je cherche vraiment la petite bête] pour le morceau-titre inaugural, très beau mais qui ne me semble pas totalement coller avec l'ensemble).

    Je ne vous ferai pas la liste de toutes les influences que l'on peut logiquement, comme dans tout recueil de ballades folks typées 1970's, retrouver dans ces 9 chansons. Je me contenterai de citer le fantôme de Townes Van Zandt qui hante littéralement la superbe Can't You See A Flood's A-Comin'.

    Bury me here when I fall est un véritable petit joyau, à découvrir et à chérir sans plus attendre si, tout comme moi, vous aimez le folk américain contempla(in)tif plein de guitare, banjo, mandoline et harmonica.



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  • Salvation for Ordinary People est le premier album (un EP est sorti fin 2009) de Buffalo Death Beam, groupe originaire de l'Etat de Washington.

    Les musiciens nous offrent un rock-folk / folk-rock ma foi joliment débridé  qui se distingue du lot de par la qualité épatante de ses vocaux (en harmonies mariées masculines-féminines ou en alternance).

    Je pense à Calexico, Phosphorescent, ..., et même parfois à Jefferson Airplane , notamment sur le formidable Sara's key.

    Salvation for Ordinary People est l'un de ses albums qui ne livre pas toutes ses beautés dès la première écoute. Fort varié, tant au niveau des compositions que des instrumentations (guitares, batterie, mais aussi mandoline, banjo, accordéon, ...), tout en étant fort homogène, il s'affirme, au fil des passages sur la platine virtuelle, comme un véritable coup de coeur.

    Au même titre que le Down in the Barnyard de Rachel BrookeSalvation for Ordinary People est un album à savourer !

    Quel joli mois de juin  


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