Huitième album du Canadien Mike Feuerstack et de son groupe à géométrie variable, Snailhouse (dont je n'avais, je pense, jamais entendu parler jusqu'à vendredi dernier), Sentimental gentleman propose un folk-rock indie très agréable même si de facture fort classique.

Un petit bonheur du matin ou de fin de soirée à découvrir en intégralité sur Spotify.

Ned Oldham, frère de Will, revient.

Après avoir participé à l'aventure Palace dans les années 90 et enregistré plusieurs albums avec les très gratefuldeadiens The Anomoanon (parmi lesquels l'excellent The Derby Ram en 2004), il réapparait sous un nouveau nom, Old Calf.

Avec cette nouvelle incarnation, il nous présente Borrow a horse, subtil album de folk très classique teinté de psychédélisme.

Je tiens cet enregistrement comme la meilleure réussite de la famille Oldham depuis déjà quelques années.

J'en redemande !

J'ai découvert le guitariste américain Jeffrey Foucault l'an dernier (souvenez-vous ...) par l'entremise du très bel album Seven curses enregistré avec Mark Erelli (en écoute sur Bandcamp).

Le musicien nous revient cette année avec Horse Latitudes, recueil de 10 chansons dans le plus pur esprit americana qui évoque le meilleur de Bruce Springsteen & Neil Young.

Variant entre acoustique et électrique, l'album, tout en retenue, est très homogène et présente des compositions fort réussies qui se distinguent du tout-venant de la production courante.

J'aime particulièrement le morceau-titre (et sa guitare slide), Pretty girl in a small town, Starlight and static (dont la mélodie me rappelle une autre chanson sur laquelle je n'arrive pas, pour l'instant, à remettre un titre), Heart to the husk (avec sa guitare neilyoungienne qui évoque entre autre Cortez the killer), Idaho, ...

Je vais m'arrêter là car je vais finir par vous citer l'album dans son intégralité

Vous l'aurez compris, Horse latitudes mérite largement que l'on s'y arrête le temps d'au moins quelques écoutes.

Il est en découverte intégrale sur Spotify.

Southeast Engine reviennent sur le devant de la scène avec Canary, leur tout nouvel album (le 5ème avec une régularité épatante d'une publication tous les deux ans).

Le groupe de l'Ohio, dont je ne connais que, en plus de notre album du jour, leur A wheel within a wheel de 2007 (en écoute sur MusicMe, où deux autres albums sont désormais disponibles également), est en forme, en très grande forme.

Il produit ici un folk-rock / country alternative toujours excellemment ficelé, quelque part entre Will Oldham / Bonnie 'Prince' Billy et Conor Oberst, tant au niveau de la musique que de la voix. Pour cette dernière, c'en est même parfois très troublant !

Et en plus, il parait que c'est un concept-album à propos d'une famille originaire de la région des Appalaches qui essaie de s'en sortir pendant la Grande Dépression ! 

Ah bon ?

Personnellement, la musique et la voix me suffisent pour apprécier pleinement et énormément cet album.

Que dis-je !? 

J'adore Canary ! 

Vous pouvez le retrouver sur Spotify dans son intégralité.

Bonne écoute !

Si tout comme moi, vous aimez le guitariste-chanteur de folk / country américain Buddy Miller, alors 2011 est une très belle année !

Elle voit en effet la publication d'un nouveau très bel album intitulé The majestic silver strings et la réédition de plusieurs de ses humbles, mais ô combien agréables, anciens faits de gloire, en "solo" ou accompagné de son épouse Julie.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, ils sont disponibles à l'écoute chez nos amis de Spotify et ou Deezer.

*MIdnight and lonesome Spotify / Deezer (rééd. 2002)

*Poison love Spotify / Deezer (rééd. 1997)

*Your love and other lies Spotify / Deezer (rééd. 1995)

*Love snuck up Deezer (rééd. 2004)

*Buddy & Julie Miller Spotify / Deezer (rééd. 2001)

extrait de l'album du même titre publié en 1999

Vous rappelez-vous du trio néo-folk Daniel, Fred & Julie (Doiron) qui nous avait proposé un très bel album il y a déjà un peu plus d'un an et demi ? 

Et bien, l’un de ses membres, Daniel Romano (ex- Attack in Black également), nous revient en “solo” avec le bucolique et très country-folk Sleep beneath the willow. 

Il s’agit apparemment de son deuxième album individuel, après un Workin’ for the music man que mes radars ont complètement manqué de me signaler. Je ne manquerai pas d’essayer de réparer cet oubli grâce à ce lien Spotify …

Ceux qui ont l’habitude de ces pages savent pertinemment que je parle ici à 99 % d’albums qui m’ont emballé, ou du moins fortement plu. Sleep beneath the willow ne fait pas partie des exceptions. Très ancré dans les années 60 et 70, il évoque avec le plus grand des bonheurs les esprits de Lee Hazlewood et de Glen Campbell.

Il est, avec le  Bright Examples de Sarah Lee Guthrie et Johnny Irion, le Sarabeth Tucek et le Maggie Björklund, l’un de mes disques de chevet de ces dernières semaines.

Quand je vous disais il y a quelques temps déjà que 2011 serait americana ou ne serait pas ;-)

Sleep beneath the willow est en écoute intégrale sur Spotify.